Témoignages
L’enfance et l’adolescence sont des périodes qui doivent être celles des rêves et des aspirations. Les jeunes, qui seront les artisans du monde de demain, devraient pouvoir envisager l’avenir sereinement. Malheureusement, pour des millions d’enfants à travers le monde, ce n’est pas le cas. Notamment dans les pays d’Amérique latine dans lesquels Casa Alianza mène ses actions. La violence, la pauvreté, ou encore l’accès à la scolarité qui n’est pas garanti à toutes et tous, constituent autant de barrières entravant la possibilité pour ces jeunes de façonner leur avenir selon leurs véritables désirs.
Dans des contextes où la violence est endémique, où des enfants se font parfois enrôler dans des gangs avant même d’avoir atteint l’âge de dix ans, Casa Alianza mène un travail essentiel qui mérite d’être salué. Face à des problématiques multifactorielles, Casa Alianza propose des réponses multidimensionnelles alliant accompagnement, prévention et défense des droits fondamentaux des enfants. C’est bien cela la force de l’association. Grâce à une excellente connaissance des contextes dans lesquels ils et elles opèrent, ses
collaborateurs et collaboratrices sur le terrain permettent à des centaines de jeunes de se sortir de la spirale de la violence, de la drogue et de la rue.
La Ville de Genève croit fermement à l’utilité et à la pertinence des projets mis en œuvre par Casa Alianza. C’est la raison pour laquelle, dans le cadre de sa politique de solidarité internationale, la Ville de Genève est fière d’avoir soutenu plusieurs projets de l’association au Nicaragua, au Mexique et au Guatemala depuis 2008. Le dernier en date, un projet de renforcement des capacités visant à développer une vie sans violence chez les enfants et les adolescent-e-s au Mexique.
En soutenant les projets de Casa Alianza dans ces pays, la Ville de Genève, berceau du droit humanitaire et centre névralgique du système international des droits humains, témoigne son engagement en faveur d’un monde plus solidaire. Un monde dans lequel des millions d’enfants migrants devraient bénéficier d’une véritable prise en charge dans leur pays d’accueil, un monde dans lequel les enfants ne devraient plus être victimes d’exploitation sexuelle ou être enrôlés dans des groupes armés, un monde dans lequel l’accès à la scolarité obligatoire ne devrait jamais être remis en question. En somme, un monde dans lequel les jeunes doivent avoir la possibilité de concrétiser leurs rêves.
Marie Barbey-Chappuis
Maire de Genève